Toute vérité est elle bonne à dire
Réflexion amusante d'un de mes collègues, aujourd'hui.
Je venais de subir trente minutes de débats acharnés sur le football et, devant mon peu d'intérêt pour la chose, ledit collègue finit par me concéder que ce sport occupait une place tellement prépondérante dans les conversations de tous les jours, que ce devait être un calvaire pour ceux qui n'y trouvaient pas leur compte.
Et ce brave garçon d'ajouter: "ce doit être dur de faire partie d'une minorité".
Je me suis fendu du sourire le plus narquois qui soit en lui répondant que c'était une question d'entraînement, qu'on apprenait à faire semblant ou, à défaut, à se laisser mettre en marge.
Du coup, me sont revenus en mémoire les termes d'un article qui, en substance, indiquait que nombre de gens perdaient une énergie considérable à tenter de passer pour autre chose que ce qu'ils étaient. D'aucun feignent un intérêt pour telle ou telle chose, d'autres cachent un trait de leur personnalité, un pan de leur vie, etc.,...
Et tout bien réfléchi, c'est vrai: c'est épuisant de faire semblant, parfois.
J'ai donc décidé d'assumer: je crie haut et fort que je suis de cette minorité qui n'aime pas le foot !
Quoi ? Une mauvaise langue a dit que je chargeais encore un moulin à vent...?
Pff...