Un film, un livre...
Vu cette semaine, The bubble.
Lu cette semaine, Elena est restée, papa aussi, d'Erick de Armas.
Entre ce film israélien et le roman de cet écrivain cubain, il y a plus d'un point commun. D'une certaine manière, ils racontent la même histoire: celles de la succession de rires, de coups de cafards, d'espoirs et de renoncements, dans la vie de ceux qui sont nés au mauvais endroit et au mauvais moment.
Le film, bien qu'un peu long (certaines scènes un tantinet crues, auraient gagnées à être plus éliptiques), est touchant et déroutant. Des histoires d'amour, des flirts, s'entrecroisent et réunissent des palestiniens, des israéliens, des israéliennes, etc.,... Non sans humour, les protagonistes nous font partager leurs bonheurs et leurs heurts. Et l'on ne peut s'empêcher d'être frappé par la relative "normalité" de ces histoires, presque par leur banalité, qui tranche avec le conflit qui ravage leurs pays.
Le roman est tout aussi drôle, beaucoup plus pudique. Cette biographie, au travers du récit des multiples tentatives de l'auteur pour quitter son île, nous fait visiter un Cuba terriblement appauvri par le régime de Fidel Castro mais aussi formidablement humain et plein d'espoir.
C'était un hasard, mais finalement le livre et le film gagnent à être vu et lu de concert.
Justement, parlant de concert, je vous invite à aller faire un tour par ici, on y parle d'un concert d'Oldelaf et Monsieur D que je découvre à peine et qui, je le sens, vont rythmer en partie le mois d'août au bureau !